Cet article est une réponse aux odieuses comparaisons de ceux, qui, à l'instar d'Eva Joly, considèrent que Gaza est un camp à ciel ouvert! Cet article s'adresse également à ceux des Juifs, qui ayant sans doute eu la chance insigne de ne pas faire partie des familles décimées, détruites par l'innommable, se retournent contre les leurs.
Ces comparaisons ne sont pas non seulement odieuses, elles sont obscènes.
Mosché SCHULSTEIN
(Traduit du yddish par Charles Dobzynski
France – XXe
Extrait de l’Anthologie de
La Poésie juive de
Pierre Haïat
Sur un tas de cendre humaine une poupée est assise.
C’est l’unique reliquat, l’unique trace de vie.
Toute seule, elle est assise, orpheline de l’enfant
Qui l’aima de toute son âme.
Elle est assise, comme autrefois elle l’était parmi ses jouets,
Auprès du lit de l’enfant, sur une petite table.
Elle reste assise ainsi, sa crinoline défaite,
Avec ses grands yeux tous bleus et ses tresses toutes blondes,
Avec des yeux comme toutes les poupées du monde,
Qui du haut du tas de cendre ont un regard étonné
Et regardent comme font toutes les poupées du monde.
Pourtant tout est différent, leur étonnement diffère
De celui qu’ont dans les yeux toutes les poupées du monde,
Un étrange étonnement qui n’appartient qu’à eux seuls.
Car les yeux de la poupée sont l’unique paire d’yeux
Qui de tant et tant d’yeux subsiste encore en ce lieu,
Les seuls qui aient resurgi de ce tas de cendre humaine.
Seuls sont demeurés des yeux, les yeux de cette poupée
Qui nous contemple à présent, vue éteinte sous la cendre,
Et jusqu’à ce qu’il nous soit terriblement difficile de la regarder dans les yeux.
Dans ses mains, il y a peu, l’enfant tenait la poupée.
Dans ses bras, il y a peu, la mère portait l’enfant.
La mère tenait l’enfant comme l’enfant la poupée ;
Et se tenant tous les trois, c’est à trois qu’ils succombèrent
Dans une chambre de mort, dans son enfer étouffant :
La mère, l’enfant, la poupée,
La poupée, l’enfant, la mère.
Parce qu’elle était poupée, la poupée eut de la chance.
Qu’elle bonheur d’être poupée et de n’être pas enfant !
Comme elle y était entrée, elle sortit de la chambre,
Mais l’enfant n’était plus là pour la serrer contre lui,
Comme pour serrer l’enfant, il n’y avait plus de mère.
Alors elle est restée là, juchée sur le tas de cendre,
Et l’on dirait qu’alentour, elle scrute et qu’elle cherche
Les mains, les petites mains qui voici peu la tenaient.
De la chambre de la mort la poupée est ressortie
Entière, avec sa forme et avec son ossature,
Ressortie avec sa robe et avec ses tresses blondes,
Et avec ses grands yeux bleus qui, tout plein d’étonnement,
Nous regardent dans les yeux, nous regardent, nous regardent.
Détails sur les convois... qu'était un convoi?
Aux ignobles et stupides accusateurs, je demande de nous dire,
Avez vous vu en Judée Samarie, à Gaza, de ces trains à bestiaux où des êtres humains sont entassés, à la verticale, ce qui interdit de s'asseoir, encore moins de s'allonger, avec un deux, ou trois uniques seaux d'aisance, qui bientôt empuantissaient l'air déjà confiné, irrespirable de ces wagon cadenassés,
Avez vous vu les israéliens pousser leurs victimes, à coups de matraques pour les faire monter dans ces wagons, n'hésitant pas à achever d'une balle ceux qui tenteraient de s'y soustraire,
Avez vous entendu les cris déchirants des mères, des enfants séparés, des pères à qui l'on enlevait la possibilité de défendre leur famille,
Avez vous vu les long convois arriver à de VRAIS camps, encerclés de plusieurs épaisseurs de fil de fer barbelés, des miradors,
Avez vous été témoins de la sélection, impitoyable, qui s'opérait dès la descente, à l'ouverture des wagons d'où les malheureux étaient extirpés, titubants, éblouis par la lumière brutale, les cris des SS, les aboiements des chiens, les hurlements fusant de toutes part?
A gauche, à droite...la mort, la vie...
Il ne faisait pas bon d'être une femme, sauf si jolies car réservées au bordel des SS, ou un enfant, ou être âgé, ou malade. C'était aller directement dans les chambres à gaz. Pour les handicapés, c'était un traitement à part, l'assassinat immédiat!
Puis les fours... qui réduisaient en cendre, vite, vite, les cadavres.
AURIEZ VOUS SENTI LA PUANTEUR DE TELS FOURS, AURIEZ VOUS VU MONTER A L'HORIZON DES FUMEES EMPLIES DE CENDRE?
AURIEZ VOUS VU DES BARRAQUEMENTS EMPLIS DE CHEVEUX, DE DENTS, DE VËTEMENTS?
Auriez-vous vu tout cela??? et aucune photo de votre part!
Comment! vous, si prompts à monter en épingle le moindre incident, à inventer de toutes pièces des scénarios mortifères, vous n'avez aucune photo à nous montrer?
Ne serait-ce pas, une fois de plus, un exemple de votre détestation du JUIF qui vous rendrait coupable, une fois de plus, de la plus sordide des médisances?
UNE FOIS DE PLUS VOUS OSEZ ACCUSER ISRAEL DE CRIMES DONT D'AUTRES SE SONT RENDUS COUPABLES, DONT IL A ETE VICTIME MAIS
Malgré tous vos efforts pour le délégitimer, le peuple juif est tout le contraire d'un monstre assoiffé de sang, d'un barbare. Les barbares sont ceux qui l'entourent, vociférant leur haine, leur soif de sang, de sang juif.
Et puisque vous n'avez pas de photos à montrer, pour appuyer vos accusations, voici des photos pour étayer les nôtres:
" Restes humains trouvés dans le four crématoire du camp de concentration de Dachau après la libération. Allemagne, 19 avril 1945. extrait de l'encyclopédie du mémorial de la Shoah
Juifs du ghetto de Lodz chargés dans des trains de marchandises pour être déportés vers le camp d’extermination de Chelmno. Lodz, Pologne, entre 1942 et 1944.
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National Museum of American Jewish History, Philadelphia
Le Dr Fritz Klein, un ancien médecin du camp qui menait des expériences médicales sur les détenus, se tient au milieu des cadavres dans un charnier. Bergen-Belsen, Allemagne, après le 15 avril 1945. United States Holocaust Memorial Museum
Des dignitaires soviétiques regardent les cadavres entassés de victimes du camp de Klooga. En raison de l’avance rapide des forces soviétiques, les Allemands n’avaient pas eu le temps de brûler les cadavres. Klooga, Estonie, 1944. (Beit Lohamei Haghettaot)
Des dignitaires soviétiques regardent les cadavres entassés de victimes du camp de Klooga. En raison de l’avance rapide des forces soviétiques, les Allemands n’avaient pas eu le temps de brûler les cadavres. Klooga, Estonie, 1944. (Beit Lohamei Haghettaot)
ET CE QUE l'ON TROUVE A GAZA
extrait du site http://www.europe-israel.org/2011/07/un-supermarche-a-gaza-vend-des-produits-israeliens-il-ny-a-que-les-idiots-europeens-pour-boycotter-israel/
"Le boycott BDS contre les produits israéliens devient de plus en plus ridicule et il n'y a que les idiots inutiles européens pour défendre le boycott d'Israël ! Comme il n'y a que les idiots inutiles européens pour affirmer encore qu'il existe une crise humanitaire à Gaza alors même que le chef du Hamas affirme que tout va bien à Gaza ce que confirme toutes les instances mondiales…
Manque de chance pour les boycotteurs même les gazaouis ne boycottent pas les produits israéliens: Un nouveau supermarché vient d'ouvrir à Gaza qui vend de très nombreux produits israéliens....
... Vendredi un nouveau supermarche a ouvert ses portes a Gaza. Il leur permettra d'etre surs de ne pas souffrir de famine dont ils pretendent que les gazaouis souffrent.
Je vous presente le Metro Market, idealement situe sur la rue Al Shuhada Gaza City :
Extrait de "http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20110420115314AAb47Nm
La vérité sur gaza est-elle enfin révélée au grand jour?
IL N Y A PAS DE CRISE HUMANITAIRE A GAZA
"Voici de nouvelles images de l’intérieur du Centre Commercial « Gaza Mall » qui a ouvert ses portes samedi 17 juillet 2010 dans la bande de Gaza. Pour ceux qui pensent, et ils sont plus nombreux que l’on se l’imagine, que ces images sont fabriquées ou truquées, voici le lien du site internet Palestien paltimes.net où elles peuvent être consultées, et agrandies.
Plusieurs personnes, suite à l’article que j’ai publié sur l’inauguration de ce "Gaza Mall" m’ont fait remarquer que Gaza ne se résume pas à un Centre Commercial, et qu’il y a d’autres aspects bien moins reluisants, à Gaza : la misère, la faim, la pauvreté et les sans emplois. Ils ont peut être raison, mais ils se trompent de cible. Ce n’est pas à moi qu’il faut mentionner l’existence d’un autre Gaza, mais aux médias qui ne montrent que le désœuvrement, la dévastation et les ruines, pour soutenir la thèse fantaisiste d’un Gaza devenu camp de concentration à ciel ouvert. Dès l’instant ou personne, dans les grands médias, ne parle de ce magnifique Centre Commercial, de l’agriculture, des étales remplies sur les marchés, des beaux hôtels, il faut bien que quelqu’un le fasse. Ces images irritent beaucoup de gens. J’ai reçu plusieurs messages d’injures et de menaces, car elles sont impossible à réfuter, une fois présentés. Alors que l’information circule ! ....
Jean-Patrick Grumberg"